- Les pico-territoires urbains, ruraux… ou dans les interstices, la proxilité [4], les communautés numériques pérennes, instables ou éphémères sont les facteurs du développement, d’innovations et à l’origine de la création de valeur…
- Nous entrons dans l’ère / aire d’une création de valeur par la demande et non plus par l’offre.
- La crédibilité des « sachants » tient à leur reconnaissance par les réseaux… et moins à leur seul statut.
- De nouvelles formes d’organisation, de localisation du travail, d’emploi, de qualification / formation interpellent aussi la place du travail et sa rémunération ; mais aussi sur l’implantation des activités, nos modes d’habiter et mobilités.
- Les expériences utilisateurs sont le sel de la force de conviction et de la crédibilité des produits, services, usages.
- Nous allons vers une sortie plus ou moins intense des contextes monétaires pour un nombre croissant d’échanges économiques et sociaux de proximité.
- Les pratiques de coopération, de partage et de don sont l’occasion de faire alliance.
- Le « Pour Tous » s’impose conjointement au « durable », en particulier dans le devenir, la modularité, le multi-fonctionnel, l’interactivité, l’éphémère de nos espaces publics de voirie, mobilité et cheminements partagés et apaisés.
- Les évolutions du monde ne sont pas que dans le prolongement de nos présents… Les visions d’avenir, les volontés et ténacités associées… les prises de risque pour innover, voir autrement, en décentrement, en décalé… sont aussi des facteurs d’avenir et de mise en prospective.
- Les espaces urbains, ruraux ou dans les interstices des territoires sont redevenus à « égalité de chances » pour situer leurs horizons, dans un contexte numérique où « l’offre ponctuelle et singulière devient dérisoire ».
- La prospective territoriale est éminemment politique non comme tendances, mais comme alternatives en choix de société.
- Il y a sous-estimation des forces en marche dans la recomposition et la création de valeur dans les territoires urbains mais aussi ruraux (même si chacun aspire à des modes de vie urbanisée).
- Les territoires sont encore trop vus comme [5] géopolitiques, réseau d’acteurs… alors qu’ils basculent progressivement dans une dimension numérique composée de nuages de données… alimentées , augmentées par le quidam.
- A l’instar des communautés numériques et du zapping… il faut approfondir les composantes et échelles non contiguës, instables, incertaines voir éphémères du monde demain.
- Réindustrialisation et PME / TPE bien sûr… mais aussi projets et énergies de proxilité par ex sur les commodités du quotidien. Le tout sur des aires de marchés, d’échanges aux échelles mouvantes et influencées par les usages numériques.
- Les objets, automates, robots, matériaux communiquants et intelligents… vont envahir nos quotidiens personnels et professionnels d’activités, d’habitat, de vie, de mobilité ; mais aussi nos identités, les questions de sécurité et de traçabilité et participer à la construction du tissu social. Ils deviendront un des modes du « vivre ensemble » [6].
- Rencontre probable des univers « nano », bio, cognitif avec les technologies informatiques et communications.
- Parler aussi des thèmes suivants en les resituant en prospective : climats, solidarités, intergénérationnel, éthique, consommations, circuits courts, conflits, mutations institutionnelles, gouvernance, subsidiarité publique, biens communs, fiscalité, revenus, réglementations / normes, activités innovantes, entrepreneuriat, open data, potentiels du territoire et perspective d’employabilité des habitants, nouvelles temporalités…
Autant d’hypothèses, de tendances à compléter et mettre au coeur des trois étapes ci-dessous.
C’est aussi avoir quelques repères pédagogiques qui aident à franchir l’étape, la marche de l’escalier ;
à maîtriser sa propre courbe d’apprentissage.
Exerçons-nous en décalé…
- Formulons, partageons des dictées sur les toponymies et anecdotes de nos territoires de vie ou de communautés…
- Représentons des prospectives, non par des seules schémas mais en utilisant la perspective picturale…
- Retrouvons en littérature, et plus généralement dans l’art et la créativité ce qui peut faire sens commun et point de convergence entre participants.
- Entreprenons des écritures et paroles collectives dans les espaces publics ou privés de nos territoires de projets.
- N’omettons pas la rétrospective des prospectives passées et sortons de l’ennui obligatoire.
- Déployons des parcours d’observation / découverte de nos espaces de vie pour en déceler les facettes et la mémoire, en utilisant les modes de mobilité et les outils aptes à mémoriser les regards de chacun(e).
C’est aussi veiller à la capacité conversationnelle de chacun(e) ; dans le respect des diversités et des modes d’expression.
Progressons… à notre rythme
- « Les mutations de notre présent bouleversent, tout à la fois, les supports de l’écriture, la technique de sa reproduction et de sa dissémination, et les façons de lire. Une telle simultanéité est inédite dans l’histoire de l’humanité. » - Roger Chartier.
- « La pédagogie c’est reprendre pour se faire comprendre. » - Rémy Trudel
- « Table de Communautés »… c’est se réunir de visu ou sur des réseaux, en petits groupes, pour partager un vécu, une occasion de se frotter aux autres en nourrissant questionnements, conversations (au-delà de 140 caractères ) et controverses… plutôt que des solutions ou des affirmations peu argumentées.
- Elargir son horizon en multipliant les points de vue, les approches comparatives, les autres regards… parfois pas si loin de chez nous… et sans viser seulement l’international…
Parcourons les Horizons
- Conserver l’oeil critique et l’art du doute. Ne pas se cantonner à des plans sur la comète, à un simple schéma territorial ou encore à une boulimie de connaissances.
- Notre société numérique acentrée invite davantage à co-construire, chacun(e) avec sa sensibilité, sa diversité, son bon sens, son rythme, ses visions d’avenir… des alternatives ressenties comme probables, possibles, imaginables…
- Ceci en les « couplant » au plus près des espaces et modes de vie du quotidien, dans notre époque numérique, au niveau des moulons, des bourgs et villages, des quartiers, des communautés numériques par empathie…
- Il faut à la fois se projeter… et surtout imaginer le chemin à parcourir pour atteindre d’éventuels horizons dessinés, même comme improbables ou incertains.
- Alors seulement, peuvent se formuler des scénarios, des mutations, d’autres mondes… vers lesquels puissent tendre les projets de chacun(e).
Si vous souhaitez prendre l’initiative d’une « Table de communautés : Créativité, Proxilité et Prospective Territoriale Locale en contexte numérique acentré »
- Merci de nous le faire savoir en m’écrivant.
- Nous pourrons valoriser votre initiative ; et selon vos besoins, vous accompagner et mobiliser réseaux et personnes en appui.