Au pays de Dhôtelland ? Une lettre de Monsieur le Maire d’Attigny aux Editions Arthème Fayard

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Au pays de Dhôtelland ? Une lettre de Monsieur le Maire d’Attigny aux Editions Arthème Fayard

Le lecteur comprendra que tout dans ce texte est de pure fantaisie, hors la parution récente aux Éditions Fayard d’un Guide des Pays de France (dont Frédéric Zegierman est l’auteur), et qu’aucune ressemblance ne saurait être recherchée avec des personnages, des opinions ou des faits ayant une existence réelle.

Originaire d’Argonne, l’auteur, qui est sociologue et cartographe est surtout un admirateur de l’oeuvre d’André Dhôtel. En prémisse au centenaire de la naissance de Dhôtel que l’on fêtera l’an prochain, Claude Harmelle, après avoir dessiné près de 500 cartes pour les éditions Fayard a rêvé (il avait bien mérité ce repos) d’un pays dhôtelien sans frontière et dont la fantaisie serait la politesse foncière : un pays quelque peu ardennais donc. D’où cette lettre à lire comme un hommage aux « pays » et aux « patelins » d’André Dhôtel. Merci à Monsieur le Maire d’Attigny d’avoir bien voulu prêter sa fonction à cette fiction souriante.


A propos de la sortie chez Fayard du « Guide des Pays de France » de Frédéric Zegierman

Une lettre de Monsieur le Maire d’Attigny aux Editions Arthème Fayard

Monsieur le Directeur,

Monsieur le Receveur des Postes et Télécommunication m’a transmis une invitation1 que vous avez récemment adressée à notre concitoyen André Dhôtel. Considérant la notoriété de l’intéressé Monsieur le receveur n’a pas osé vous retourner cette lettre revêtue du cachet réglementaire « N.P.AI. » car la situation de Monsieur Dhôtel n’est pas simple tant du point de vue des édiles et services officiels de cette cité que de celui des érudits locaux.

Je vous dirai franchement que quelques commérages oiseux ou franchement embrouillés ne sont d’ailleurs pas à exclure car je tiens pour vraisemblable que la notoriété parisienne - réelle ou supposée - de l’intéressé ait suscité quelques aigreurs chez certains de nos chers professeurs. Par exemple le président notre Société d’Histoire et d’Archéologie (par ailleurs membre de mon conseil municipal au titre d’une opposition plus grandiloquente que constructive) prétend qu’il est assiégé de courriers émanant d’un certain général Barricourt, lequel rechercherait trace d’André Dhôtel, ou de ses héritiers, au motif qu’il souhaiterait récupérer un âne prêté à André Dhôtel, ou à son fils, il y a une dizaine d’années. Je l’ai appelé (notre Président pas le général) ce matin au téléphone pour vérifier ce point et il me parle maintenant d’une jument alors même que mon premier adjoint me certifie qu’il a parlé d’un âne à plusieurs reprises en séances du conseil municipal !

Bref on se perd en conjectures. Ma secrétaire qui habite Vouziers, et met au propre ce courrier, me signale à l’instant que ce général Barricourt a sans doute retrouvé son cheval puisqu’une statue équestre dudit général ornerait une des places de cette cité voisine. Il me revient aussi d’avoir lu récemment dans la presse que les nouveaux propriétaires du bazar de Vouziers (les précédents étaient amis d’André Dhôtel, me semble-t-il, mais on ne sait pas non plus ce qu’ils sont devenus) auraient rebaptisé l’établissement à l’enseigne de « l’âne vert » ! Ce ne sont certainement pas des gens du pays et d’ailleurs ma secrétaire et moi même n’arrivons pas à nous mettre d’accord sur le point de savoir si la statue de ce général se dresse sur la place du Bazar ou sur une autre place de Vouziers.

Cette incohérence apparente de nos mémoires tient pour beaucoup au fait que l’espace est de moins en moins représentable car figurez-vous, Monsieur l’éditeur, que même dans nos provinces reculées les urbanistes s’emploient sans relâche (avec l’aide je dois l’avouer d’une partie de mes collègues) à répandre la laideur des faubourgs aux portes de nos modestes cités. A la place des toponymes qui parlaient à la mémoire et à l’âme de chacun règne désormais la redondance de la « signalétique » moderne. La Dédééeue (DDE) de notre arrondissement a ainsi récemment apposé au bord d’une route à quatre voies qui passe pas loin d’ici un panneau où il est écrit : « Automobilistes attention ! BAU neutralisée ». Et bien vous me croirez si vous voulez, Monsieur, mais on n’a pas observé que la circulation ait diminué sur cette voirie et toute l’Ardenne semble vaquer à ses occupations, sans égards pour la déliquescence de l’empire des signes (officiels).

L’ancien chef de gare d’Amagne-Luquy, devenu notre concitoyen depuis la fermeture de la ligne de Vouziers à Rethel, me disait ce matin que la toponymie ardennaise était un grand et merveilleux réservoir lexicographique (il herborisait aussi autrefois avec André Dhôtel du côté de Mont-de-Jeux).

Notez, Monsieur, qu’on peut être ardennais, chef de gare, ou maire d’un bourg qui fut autrefois une des capitales du monde connu, et avoir étudié la géographie chez des maîtres qui vous proposaient des programmes un peu plus affriolants que tous ces « experts » qui vous aménagent aujourd’hui l’espace en vous promettant que vous êtes au coeur de l’Europe ou au carrefour des routes du futur !

Vous allez me dire : voilà un coup de clairon ardennais bien sonné. Et c’est bien vu car je m’inquiète, Monsieur, quand j’aperçois les mots « Datar » et « Ministère » associés, dans votre courrier, à l’annonce de la sortie d’un livre, sans doute fort estimable, sur nos pays. Car depuis que je préside aux destinées de cette contrée j’en ai vu, et sans doute comme vous, de beaux, rutilants et fringants ministères prometteurs de lendemains qui chantent… libèrent le temps, les prix, les femmes, les vieux, les jeunes, les handicaps, les modes, les minitels, les initiatives ; des ministères qui solidarisent la nation, enjolivent le passé , révolutionnent la citoyenneté, ré enchantent le monde et décentralisent les réseaux. Votre courrier m’accable, Monsieur, car il me confirme ce que la lecture de la presse me laissait déjà entrevoir : désormais nos pays sont à la mode. Ils étaient le refuges de l’âme, la ligne d’erre des poètes, le pli et les replis de nos songes, la force de nos faiblesses, l’intimité de la chose publique et la lisière de nos joies et de nos angoisses : ils vont être livrés au maëlstrom médiatique, à la curiosité sans mémoire ni projet, à l’obstination et aux calculs des arpenteurs, à l’obsession narcissique qui est la marque de l’époque. Entre ardennais et gens d’Argonne, hommes du Porcien ou du Vallage de l’Aisne, nos guerres étaient pichrocholines : forfanteries de comptoirs, de stades ou de fêtes de villages. Les horions que nous échangions ne portaient jamais loin car nous savions que nous épouserions demain les soeurs de nos ennemis d’un soir ! Qu’en sera-t-il demain sous les feux d’une actualité pressée de livrer au public son comptant de pathos ? Nos frontières étaient ténues comme le rêve, non écrites, intransmissibles, passions de promeneurs érudits et de villageois endurcis, elles vont devenir des « enjeux de pouvoir »(c’est ce que je lis dans les journaux), c’est tout dire !

Face à de tels périls la réponse, me semble-t-il, ne pouvait qu’être politique

et sémantique. Je vous informe donc qu’une assemblée de libres citoyens du Porcien réunie cette semaine a décidé à l’unanimité moins 351 voix que le Porcien revendique la simple dignité de « patelin » et rejette l’appellation de « pays » au sens où l’entendent les modernes essayistes et aménageurs. J’espère qu’il sera loisible à votre auteur de prendre en compte cette volonté démocratique lors des mises à jour ultérieures de l’ouvrage.

Pour en revenir à André Dhôtel, et bien que nous ne l’ayons guère quitté, je dois aussi vous dire que d’après certaines rumeurs il serait décédé depuis quelques années mais sans doute pas à Attigny. Le service de l’État civil n’a pas été en mesure de me confirmer cette pénible nouvelle bien qu’on soit à peu près sur qu’il est bien né ici au début du siècle. Il faut vous dire, Monsieur, que notre petite cité, bien qu’elle ait été une capitale aimée de Charlemagne, a beaucoup souffert des deux derniers conflits mondiaux. Les registres de l’État civil ont brûlé en 1918 dans un incendie qui a détruit l’Hôtel de Ville. Circonstance aggravante on s’est aperçu après l’armistice que le secrétaire général avait négligé de déposer un double des registres, comme il est de règle, aux archives du département et que l’archiviste départemental avait lui même oublié de rappeler notre secrétaire général à ses devoirs. Au demeurant on s’est peu soucié de régler ces comptes quand la Paix revint (si je puis dire) : étrange coïncidence (mais en est-ce une ?) les deux coupables ont disparu de la circulation à la déclaration de guerre : déserteurs - deux déserteurs Monsieur ! et des notables ! - . C’est quelque chose qui ne se dit pas facilement en Ardenne bien qu’au fond, beaucoup en soient assez fiers, comme ils sont fiers, tout aussi bien, des autres qui se sont battus avec vaillance. Rien n’est simple, Monsieur, dans ce patelin, et surtout pas les ardennais. Si vous veniez à vous intéresser à ces deux lascars - un beau sujet pour un éditeur - sachez que les rumeurs abondent sur leurs vies ultérieures et on les a croisés sur à peu près tous les trottoirs du monde. Pourtant quelques pistes paraissent plus sérieuses que d’autres : la Patagonie, le Kazakhstan, l’Ethiopie2 , le Lot et Garonne.

Monsieur Grubert, notre trésorier payeur général, a écrit plusieurs articles remarqués sur le sujet et il est la « personne ressource » comme dit mon deuxième adjoint (à Paris vous diriez sans doute de lui que« c’est un prince sans rire » ?)

Vous comprendrez enfin, Monsieur, que ces circonstances rendent très difficiles la tenue régulière de l’État civil dans notre bonne ville d’Attigny et qu’il nous a été impossible, malgré une coopération transversale qui honore nos administrations et assemblées locales, de faire suivre à André Dhôtel votre missive.

Au nom de mes concitoyens et de moi même, permettez moi de vous dire, Monsieur, l’intérêt et l’admiration que suscitent, ici, vos entreprises éditoriales

PCC Monsieur le Maire d’Attigny ?

Claude Harmelle


Pour le texte ci-dessus © C.Harmelle 08/2000 - L’auteur a publié :

  • Les Piqués de l’Aigle (Los picats de l’àgla ) Saint Antonin et sa région(1850 - 1940) Révolutions des transports et changement social Préface de Théodore Zeldin - Ed. Recherches - PARIS- 1982
  • Amelie Galup, une femme photographe à la fin du siècle dernier - Albi / Saint-Antonin 1895 -1901 - Orelie - Paris - 1983

Petite Biblio dhôtelienne

  • Lointaines Ardennes, Ed Arthaud, 1979
  • Le Plateau de Mazagran, Ed de Minuit, 1947
  • Les Chemins du long voyage, Ed Gallimard, 1949
  • Le Pays où l’on arrive jamais, Ed Gallimard, 1975
  • Le Ciel du faubourg, Ed Grasset, 1956
  • Pays natal, Ed Gallimard, 1966
  • Lumineux rentre chez lui, Ed Gallimard, 1967
  • Le Train du matin, Ed Gallimard, 1975
  • Les Disparus, Ed Gallimard, 1976
  • La Tribu Bécaille, Ed Gallimard, 1963
  • La Chronique fabuleuse, Mercure de France, 1960
  • Les Voyages fantastiques de Julien Grainebis, Ed P. Horay ; 1958
  • Rimbaud et la révolte moderne, Ed Gallimard, 1952
  • La vie de Rimbaud, Ed du Sud, 19465
  • Rhétorique fabuleuse, Ed Le Temps, 1990
  • L’Ecole buissonnière, Ed P. Horay ; 1984
  • Je ne suis pas d’ici, Ed Gallimard, 1982
  • Ardennes , « Le pays où l’on arrive jamais », La Renaissance du Livre, 1999

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Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

13 octobre 2002 09:06 
_ Exusez-moi
j’aimerai plus d’informations sur
« Le pays ou l’on n’arrive jamais »
notament:un résumé complet,les thèmes du livre et les genres.
Pourriez-vous m’indiquer un site ou je peux trouver ce que je demande.
Je vous en remercie d’avance :
MERCI !!!!
Elodie Neaud

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

14 octobre 2002 16:47, par Claude Harmelle 

Le pays où l’on arrive jamais c’est à la fois un roman de Dhôtel qui a reçu le prix fémina en 19 ??, et un thème récurrent dans l’oeuvre d’André Dhôtel. C’est sans doute dans « Lointaines ardennes » (Editions Arthaud) qu’il a le plus explicité, en termes géographiques, ce qu’il entendait par là inspiré par le paysage de l’Ardenne, paysages et lumières en poupée gigogne : un lointain qu’on croit pouvoir atteindre et qui ouvre toujours sur de nouveaux horizons
C’est aussi une thèmatique de « promeneux » rimbaldien en quête d’éblouissements dans la simplicité des choses infimes de la vie et des êtres.
Pas mal d’oeuvres de Dhôtel sont disponibles en librairie (on a fêté le centenaire de sa naissance il y a deux ans je crois) . Je vous recommande aussi l’ oeuvre de Jean Claude Pirotte (sans doute un des meilleurs prosateurs contemporain de langue française) qui est en sympathie avec celle de Dhôtel et notamment dans « La pluie à Vouziers » et « l’été dans les combes »
Ai-je assez répondu à votre question ?
Amicalement, Claude Harmelle

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

31 mars 2003 20:21, par Emma 

non vous n’avez pas précisement répondus par ce que nous on veux savoir ce qui c’est passé ?? QUEL EST le problème qu’a du confronté gaspard ?? qu’est ce qu’il a fait pour regler ce problème

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

22 avril 2003 18:16, par French-Kiss 

Moi aussi je veux savoir ce qui c’est passé ! Mais je voudrais également avoir une déscription des personnages principaux du livre !

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

11 juin 2003 19:22 
_ moi ossi g tro envie dle savoir car c important mer dommage…

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

3 juin 2004 15:50, par marloo 

je vient de lire le pays où l’on n’arrive jamais et je dois faire une fiche de lecture dessus ke jai fini…mais je ne vois pas ce que tu veux dire en disant « quel est le probléme de gaspard » ???il n’en na pas ..en fait il rencontre un jeune fille héléne qui rechercher son pays et sa mére jenny don elle na que de vague souvnirs ..et ele va demender a gaspard de l’aider dans sa recherche ..et il von parcourire le monde ..mais c pas toute listoire mai j vous laisse découvrir bon voila moi ossi jorai bien voulu avoir le résumé pour ma fiche de lecture maic tro tard jlai deja rendu …(dsl pour les fotes)

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

15 octobre 2004 19:50, par camille 

non , le probmeme de gaspard son ses castastrophes qu’il causent sans le vouloir.

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

18 décembre 2004 00:24, par stéphanie 

sil te plait jorai besoin de toi pour avoir un résumé, fiche de lecture et tou ce ke ta sur ce livre !!!!esceke tu peu me répondre

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

14 mars 2007 04:19, par lococo 

qui sont les personnages ?

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

1er mai 2007 15:44, par hella 

ki son les personnages du livre « le pays ou l’on arrive jamais » d’André Dhôtel ?

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

3 juin 2004 15:52, par marloo 

il a recu le prix fémina en 1955 …l ’anée ou le livre est sorti ..

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

12 mai 2004 12:46 

je voudrais un résumé complet sur le livre:Le pays où l’on arrive jamais

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

13 mai 2004 14:11, par Claude Harmelle 
_ Je vous recommande le site suivant :http://www.andredhotel.org/ 
_ Résumer une oeuvre de fiction ne fait pas partie de mes compétences et il me semble que résumer c’est toujours trahir un peu, je vous conseille de lire ’« le pays où l’on arrive jamais », il est disponible dans les bonnes librairies 
_ Pour vous donner envie de le lire je vous en donne quelques citations qui m’ont plu : « en regardant cette belle vallée (la vallée de la Meuse), on a le loisir de songer que la terre entière c’est le grand pays, mais celà ne nous satisfait pas complètement. On se dit qu’il faut rendre la terre encore plus belle, par le bonheur des hommes et par les histoires que l’on reprend inlassablement.Il semble que la vie restera toujours inachevée mais l’on demande une chance supplémentaire… » et plus loin :

  • « Lhorizon du grand pays recule sans cesse au fond de l’espace et du temps. C’est le pays où l’on s’éloigne toujours ensemble, et l’on ne parvient en un lieu désert que pour en trouver d’autres plus beaux.’ » - et plus loin encore 
-* « En ces jours, en cet automne éblouissant…, Gaspard comprit donc l’éclat étrange des yeux d’Hélène, car lui même, ainsi qu’elle le lui dit, eut cet éclat dans son regard. C’est sans doute le signe de l’étonnante et cruelle nostalgie qui fait désirer pour chacun une vie plus grande que les richesses, plus grande que les malheurs et que la vie même, et qui sépare en nous les pays que l’on a vus de ceux qu’on voudrait voir, Ardenne et Provence, Europe et Nouveau Continent, Grèce et Sibérie… »
Bonne lecture à vous et merci de m’avoir remis dans les pas d’une oeuvre aimée.
Claude Harmelle


> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

15 octobre 2004 19:35, par camille 
_ gaspard est un jeune garçon qui habite à lominval.il a été élevé par sa tante pour avoir une meilleur éducatioon et instruction, car ses parents étaient forains.a lominval il était réputé pour causer des catastrophes malgrés lui. un jour il va rencontrer « drapeur » a lominval en vérité hélène.c’est une jeune fille qui a été adoptée par mr.drapeur il l’avait vu dans l’auberge d’une vieille femme pendant le guerre avec sa mere maman jenny mais étant trop malade pour etre transportée il a emmené seulement hélène en belgique à anvers la ville ou elle sera élevée. helene est venue seule à lominval elle veut retrouvée son pays d’ou lequel elle n’a que de vague souvenir.depuis quelques années hélene n’arretait pas de s’enfuire pour decouvrir son pays et retrouver maman jenny.et la voila a lominval,elle se fera remarqué par le maire et appelera son pere adoptif de suite et elle devra passée la nuit dans l’auberge de la tante de gaspard d’ou il l’aidera a s’enfuir. mais elle du rentrée en belgique car gaspard en l’aidant a se sauver,il va se blaiser et il va s’évanouir dans les bois en éssayant de se cacher avec hélene. donc elle devra retrouver les adultes qui les cherché.quelques jours plus tard gaspard va décidé de la retrouveret,il y parviendra grace a un coiffeur,a théodule residore et a un mistèrieu cheval pie.malgrés les souvenirs trés vagues d’helene sur son pays ils parviendront a le decouvrir en fait ce pays et issu de notre immagination le grand pays est le pays d’on on rêve.en retrouvant maman jenny gaspard lui retrouvera ses parents au meme endroit car leur famille son toute le s deux des familles de forains .

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

15 mai 2004 01:18, par davido 

Exusez-moi
j’aimerai plus d’informations sur
« Le pays ou l’on n’arrive jamais »
notament :un résumé complet,les thèmes du livre et les genres.
Pourriez-vous m’indiquer un site ou je peux trouver ce que je demande.
Je vous en remercie d’avance :
MERCI ! ! ! !

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

18 mai 2004 14:24, par Claude Harmelle 

Je vous recommande le site suivant :http://www.andredhotel.org/
_ Résumer une oeuvre de fiction ne fait pas partie de mes compétences et il me semble que résumer c’est toujours trahir un peu, je vous conseille de lire ’« le pays où l’on arrive jamais », il est disponible dans les bonnes librairies Pour vous donner envie de le lire je vous en donne quelques citations qui m’ont plu : « en regardant cette belle vallée (la vallée de la Meuse), on a le loisir de songer que la terre entière c’est le grand pays, mais celà ne nous satisfait pas complètement. On se dit qu’il faut rendre la terre encore plus belle, par le bonheur des hommes et par les histoires que l’on reprend inlassablement.Il semble que la vie restera toujours inachevée mais l’on demande une chance supplémentaire… » et plus loin : « Lhorizon du grand pays recule sans cesse au fond de l’espace et du temps. C’est le pays où l’on s’éloigne toujours ensemble, et l’on ne parvient en un lieu désert que pour en trouver d’autres plus beaux.’ » - et plus loin encore « En ces jours, en cet automne éblouissant…, Gaspard comprit donc l’éclat étrange des yeux d’Hélène, car lui même, ainsi qu’elle le lui dit, eut cet éclat dans son regard. C’est sans doute le signe de l’étonnante et cruelle nostalgie qui fait désirer pour chacun une vie plus grande que les richesses, plus grande que les malheurs et que la vie même, et qui sépare en nous les pays que l’on a vus de ceux qu’on voudrait voir, Ardenne et Provence, Europe et Nouveau Continent, Grèce et Sibérie… »
Bonne lecture à vous et merci de m’avoir remis dans les pas d’une oeuvre aimée.
Claude Harmelle

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

11 octobre 2004 19:38, par lorine951 
_ je suis d accors sa serais bien avoir plus info sur le livre le pays ou l on arrive jamais et puis serait il possible avoir un addresse internet ou l on peut trouver tous sa
merci

> Le pays ou l’on n’arrive jamais - 

30 décembre 2004 14:47, par hourya 

j’ai bien aimais se livre car il était a la fois passionantet plein de bonne aventure et en plus l’héros est un enfants et j’aime quand il y a la partitipation d’un ou des enfants

> Au pays de Dhôtelland ? - 

13 mai 2004 15:36, par Thomas Moore 

Le général Barricourt dont il est question dans votre texte est-il le même que celui du projet du Familistère de Guise ? (voir article joint)
Compte rendu d’une conférence de presse donnée par les élus de l’opposition départementale :
_ Le projet Utopia dont une partie des élus de l’opposition départementale ont démontré le caractère pharaonique a enfin trouvé une alternative positive et populaire fort éloignée de l’exaltation morbide des rêveries godinesques propres au projet Utopia sur le Familistère de Guise. Monsieur X conseiller général de St-Quentin Nord a exposé le projet alternatif imaginé par la société « Bouygues entertainment & travaux publics » et intitulé « Une toupie, mille toupies » contre l’Utopia. Pour un investissement qui représenterait une économie substancielle pour les finances publiques (le contre projet est chiffré à environ 90% du projet Utopia) il s’agirait de promouvoir à Guise un projet muséographique autrement ambitieux et populaire. On sait en effet que le capitaine Barricourt a fait don au département, avant son décès, d’une collection, unique au monde, de toupies (3000 objets dit-on) accumulées au fil des ans par des générations de collectionneurs (ses pères, oncles, grands et arrières grands-pères). On sait aussi que le capitaine Barricourt a mis comme condition a ce leg qu’il ne puisse être exposé que dans une ville abritant une statue équestre de son arrière grand-père le fameux général Barricourt (une statue de ce général existait autrefois sur une place de la bonne ville de Vouziers mais elle a été détruite suite aux derniers conflits mondiaux et jamais reédifiée). Le kiosque à musique du jardin du Familistère restauré et contreventé (création de verrières mettant à l’abri les visiteurs des intempéries) pourrait abriter cette collection. Pour assurer la promotion de cette collection unique au monde les promoteurs du projet « une toupie, mille toupies » ont imaginé la création sur toutes les routes permettant d’accéder à Guise de ronds points (de beaux et gros ronds points paysagés sur le modèle de ce qui s’est fait récemment à Saint-Quentin Est). Ces cinq ronds points seraient reliés entre eux par un boulevard périphérique à six voies parfaitement circulaire. Le bureau d’étude qui a travaillé à l’avant projet souligne la dimension métaphorique de ces ronds-points et de ce boulevard par rapport au projet muséographique et les synergies fortes dégagées par ce projet dont l’ambition n’échappera pas à nos lecteurs. Pour ne pas trahir les dernières volontés du donateur (et même pour aller « un peu au delà », comme le souligne l’avant projet) il est proposé d’édifier une statue équestre du Général Barricourt au centre de chacun des ronds-points. « Cinq fois la même statue », allez vous dire, « quel ennui et quel gâchis ». Cette répétition ne sera, objectent savamment les promoteurs, qu’un trompe l’oeil puisque les cinq chevaux supportant le général Barricourt seront statufiés dans cinq positions différentes décomposant le mouvement du galop (je dois dire qu’à ce moment de la conférence de presse l’assistance est entrée dans une sorte de pamoison d’admiration). Un volet « spectacle vivant » pourrait compléter ce projet : le bureau d’étude suggére d’accueillir de façon permanente en résidence au théâtre du Familistère un derviche tourneur. Un appel à candidature pourrait prochainement être lancé pour vérifier la faisabilité de ce dernier volet du projet (la synchronisation de ce danseur avec le mouvement du galop du cheval du général Barricourt sera peut-être délicate). Les promoteurs ont assuré l’auditoire que la vérification de ce dernier point était un des enjeux forts du projet.
Thomas Moore

> Au pays de Dhôtelland ? - 

13 mai 2004 16:01, par Claude Harmelle 
_ Barricourt au Familistère
J’ignorais que ce général collectionnait les toupies mais il semble bien s’agir du même personnage (il serait étonnant qu’à Vouziers on ait érigé des statues équestres à deux généraux homonymes (encore qu’avec les ardennais tout est possible, particulièrement la fantaisie). Pour en savoir plus je vous recommande la lecture de « lîle aux oiseaux de fer » d’André Dhôtel.
Amicalement
Claude Harmelle

> Au pays de Dhôtelland ? - 

18 octobre 2005 13:40, par Giulia Vexin 

J’ai lu ’l’ile aux oiseaux de fer" mais je n’y ai rien trouvé ni sur le Familistère ni sur le Général Barricourt. Un photographe que j’ai croisé récemment m’a dit avoir cherché à Vouziers la statue du Général Barricourt et ne pas l’avoir trouvée. Personne apparemmment ne se souvient de cette statue à Vouziers mais on lui a dit qu’André Dhôtel aurait écrit une biographie de ce général. En connaissez vous le titre. J’ai fait beaucoup de recherches infructueuses

> Au pays de Dhôtelland ? - 

18 octobre 2005 14:19, par Claude Harmelle 

Je ne crois pas que Dhôtel ait écrit véritablement une biographie du Général Barricourt. En dehors de la fiction il a surtout écrit sur Rimbaud, Saint-Benoît Joseph Labre (un saint très sympathique du 18 ème qui peut faire penser à Kerouac), et Jean Follain… A vrai dire je ne sais plus dans quel livre Dhôtel parle de Barricourt. Vous pourriez peut-être interroger « la route inconnue » (société des amis d’André Dhôtel) ou Roland Frankart dont l’adresse mel est : roland.frankart@andredhotel.org Merci de votre attention, amicalement
Claude Harmelle
Voir en ligne : http://www.andredhotel.org/

> Au pays de Dhôtelland ? - 

18 octobre 2005 14:36, par Claude Harmelle 

Nota bene : Vous pourriez peut-être aussi poser la question à Thomas Moore qui a décrit un projet lié au général Barricourt au Familistère de Guise dans un message qui est sur le site…(il semble que c’est un pseudonyme mais vous aurez son adresse mel en cliquant répondre au message sur le site)
Bonne chance dans vos recherches, bien cordialement
Claude Harmelle



le 23 août 2000 par Claude Harmelle
modifie le 7 décembre 2011