Chaque conférence locale s’adresse à une quinzaine d’interlocuteurs associant techniciens de collectivités, élus, ingénierie privée, entrepreneurs des réseaux de transports (produits et services) durant une bonne demi-journée.
Chaque participant peut y déployer sa propre courbe d’apprentissage.
1- Le monde change dans les usages, la démographie, la gouvernance, les repères techniques.
- Nouveau rapport à la distance pour les relations de communautés, les activités professionnelles, l’échelle des projets comme des commodités du quotidien.
- Arrivée massive d’une population Sénior dont l’aire de mobilité physique a ses exigences propres.
- Inversion des priorités : satisfaire les populations handicapées et fragiles auxquelles on ne pense pas d’emblée en privilégiant parcours directs et trajets les plus courts, politiques d’arrêts brefs, réduction des différences dans le traitement des usagers.
- Exigence renforcée de la transparence dans les décisions, les débats touchant l’espace public, le caractère incontournable de l’accessibilité, à l’heure d’un avenir inquiet et incertain.
- Technicités en mutation avec de nouveaux matériaux. Rôle du design (dessein / dessin) dans la conception et le positionnement des produits, des services, des usages et des interfaces numériques.
2- L’interactivité, l’économie de l’attention, l’expérience utilisateur
sont au coeur de la création de valeur.
- Interactivité de tous les lieux et poids des objets et automates communicants (Ipv6, intelligence embarquée).
- Force du bruit d’internet et recherche des signaux faibles et angle de discours et d’action pour solliciter l’attention de l’usager. Perte de vitesse des seules pratiques de communication ou d’appropriation des messages.
- Construction des options de mobilités et d’usages en écoute et crowdsourcing avec les utilisateurs des voiries et espaces publics ; en veillant à offrir un véritable choix du mode de déplacement.
- Déplacement de la création de valeurs de l’offre vers la demande ; en captant la marge résultant d’infimes variations dans les fonctions et les usages.
3- La mobilité devient interactive, soumise à des flux moins pendulaires et plus improbables, source d’économies pour les budgets locaux.
- Plasticité des réseaux, des relations, des usages.
- Nécessaire multi-fonctions des lieux de mobilités ou d’usages publics. Capacité à s’effacer, changer de design, d’organisation selon les périodes ou le type d’usagers en fréquentation. Interpellation des pratiques classiques de segmentation des espaces et des fonctions…
- Incidence probable des nouvelles pratiques de travail numérique et de localisation des activités professionnelles dans un monde a-centré ; à l’heure de l’arrivée massive des objets communicants et des interfaces enrichies.
- Cf divers exemples de mobilités connectées, partegées et apaisées.
4- Comment s’y prendre, avec ces nouveaux repères, en contexte mouvant
et en perspective d’élections municipales ?
- Explorer en expérimentation des façons de faire non usuelles, pour éviter de se faire déborder par les nouveaux usages… Toute norme ou habitudes de pratiques professionnelles changent selon les époques… Il faut anticiper sa e-reputation sur les questions de mobilités.
- Prendre en compte et « nourrir » en continu interactif, l’éco-système partagée et apaisée du premier mètre des mobilités pratiquées sur les voiries et espaces publics. Retrouver l’éloge de la lenteur.
- Positionner l’open data pour faire levain envers le bien-être, les commodités des mobilités et usages des voiries et espaces publics.
- Veiller à bien articuler (et non segmenter) les informations numériques sur la mobilité… pour en faciliter le partage et l’usage quotidien, tout en s’intégrant dans les chaînes de valeur en émergence. Ne pas oublier la question du Paiement mobile et des services pour la mobilité urbaine.
- Faire du choc des cultures un facteur de succès ; en libérant les énergies et en interconnectant les potentiels.
- Révéler les points nodaux du développement local du territoire dans une approche transversale ; et non se limiter à une segmentation fonctionnelle des espaces publics et des mobilités.
5- Quel intérêt pour l’ingénierie en termes de marché, de façon de travailler,
de savoir-faire sur des sujets en émergence ?
- Apporter un savoir faire pour réussir la cohabitation de signes précurseurs et de processus chaotiques du fait des nouveaux usages.
- Savoir proposer, dans une époque numérique, des lieux et temps de mobilités pouvant se définir comme identitaires, relationnels, historiques et interactifs.
- Identifier les nouvelles employabilités, capacités conversationnelles et entrepreneuriales de proximité ; avec lesquelles toute ingénierie devra désormais compter.
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