Notes
[1] CF ce qu’est un réseau acentré .
[2] Cf Le Local enjeu et horizon pour la création de valeur et la citoyenneté.
[3] Cf La neutralité du Net ou la neutralité du réseau est un principe devant garantir l’égalité de traitement de tous les flux de données sur Internet. Ce principe exclut par exemple toute discrimination à l’égard de la source, de la destination ou du contenu de l’information transmise sur le réseau. Cf aussi En Europe, la neutralité du Net est garantie par la loi mais risque d’être écornée.
[4] Cf les nouvelles présentations au CES 2018.
[5] Cf Protection des données : ce que toutes les entreprises devraient savoir et aussi Obligations en matière de protection des données personnelles : "L’entreprise qui détient des données personnelles doit informer la personne concernée de : l’identité du responsable du fichier - la finalité du traitement des données - le caractère obligatoire ou facultatif des réponses - les droits d’accès, de rectification, d’interrogation et d’opposition - les transmissions des données.
L’exploitant de données personnelles (un commerçant en ligne par exemple) doit respecter certaines obligations et notamment : recueillir l’accord des clients, les informer de leur droit d’accès, de modification et de suppression des informations collectées, veiller à la sécurité des systèmes d’information, assurer la confidentialité des données, indiquer une durée de conservation des données.« Obligations renforcées Protection des données personnelles : de nouvelles obligations pour l’entreprise : »L’obligation de pouvoir démontrer sa conformité. Le RGPD entérine le principe « d’accountability »… l’entreprise doit mettre en place des mesures de protection des données appropriées et pouvoir, si la Cnil le lui demande, être en mesure de prouver qu’elle respecte bien le règlement.".
[6] Cf Deux ONG françaises attaquent Samsung pour « pratiques commerciales trompeuses » : « Sherpa et Peuples solidaires accusent Samsung de contredire ses engagements éthiques, alors que le groupe sud-coréen présente sur son site son ambition de »devenir l’une des entreprises les plus éthiques au monde« … Nouveaux éléments démontrant le recours au travail des enfants ainsi que des conditions de travail indignes et dangereuses au sein des usines en Chine du leader mondial des smartphones. Elles pointent aussi »l’utilisation de benzène et de méthanol dans les usines« , qui »aurait causé des maladies incurables chez plusieurs employés« . »
[7] Cf Apple mis en cause pour ses détournements d’impôts : « Apple, qui détient à l’étranger – essentiellement sur des comptes offshore – 102 des 145 milliards de cash dont il dispose, a peu ou pas du tout payé d’impôts depuis des années sur ses bénéfices réalisés à l’étranger, ni aux Etats-Unis ni dans les pays concernés… » - Cf aussi Apple n’a payé que 7 millions d’impôts en France « Le californien ne déclare en France que 257 millions d’euros de CA, alors, qu’en réalité, il engrange dans l’Hexagone près de 3,5 milliards d’euros de revenus. »
[8] Le grand retour des bocaux Le Parfait : « Le buzz autour des alertes et scandales alimentaires à répétition et plus généralement l’envie de mieux maîtriser son alimentation ont un effet spectaculaire sur les ventes de bocaux en verre… dans un bocal il n’y a ni conservateur, ni additif exhausteur de goût. Vous savez ce que vous mangez » »
[9] Cf Le nouvel âge de la révolution numérique : « Deux prises de parole : Mark Zuckerberg, (…) parlant de l’importance qu’il peut y avoir à décentraliser la technologie et à la mettre dans les mains des individus plutôt que dans des plates-formes. (…) Par ailleurs, Pavel Durov, associerait Telegram, une messagerie largement décentralisée et hautement sécurisée, avec une crypto-monnaie, Durov créerait un système presque imparable pour démultiplier des échanges marchands désormais informels, invisibles des autorités de régulation et des Etats. Si Durov et Zuckerberg lançaient des cryptomonnaies et autres technologies de décentralisation, ils en affaibliraient d’autant les Etats. Car l’enjeu qui se présente à nous est désormais celui d’un transfert massif de souveraineté des Etats et institutions structurantes vers des systèmes numériques décentralisés… Pour bien saisir les enjeux de cette décentralisation, il faut comprendre que ces services sont capables de créer des systèmes de transactions (valeurs financières, données, services, biens physiques) sans nécessairement avoir d’autorité centrale… »
Cf aussi Si la France veut, demain, être un acteur économique de poids, il lui faut rapidement franchir cette étape. : « Si les entreprises françaises continuent à ignorer la nature profondément subversive de la révolution numérique et refusent de se positionner sur le long terme en développant leur capacité de rébellion et en inventant une nouvelle relation au monde et de nouveaux liens sociaux, nous perdrons la deuxième révolution numérique comme nous avons perdu la première… Les acteurs économiques n’ont pas compris (ou ne veulent pas comprendre) la nature profondément subversive de cette révolution qui met en jeu notre survie économique et fera de nous des êtres différents. L’immense majorité des entreprises, start-ups incluses, n’a d’autres ambitions que de capter au plus vite une partie de la valeur existante plutôt que de se positionner sur le long terme en repensant les rapports de production, les échanges et le lien social. »
[10] Cf Le Local et la Proximité : Territoire géophysique ou / et Territoire numérique ?. La localisation de ces pôles numériques ne dépendant que de la disponibilité d’électricité… Il faudrait approfondir en termes de coûts avantage (humain, social, économique, patrimonial, environnemental, employabilité…) les tendances actuelles entre métropolisation galopante et exclusive (éloignement de plus en plus des moins fortunés, sur-coût des mobilités) et les désertifications des territoires (dont villes moyennes, centre ville, espaces ruraux, distorsion à l’employabilité, zones blanches numériques, abandon du petit patrimoine…).
[11] Cf Les petites villes servent-elles encore à quelque chose ? : « l’exemple de San Francisco, montre comment le développement économique de la ville, avant l’émergence de la Silicon Valley, s’est appuyé sur la construction de bateaux militaires. Pour y parvenir, San Francisco travaillait en relation avec d’autres villes situées un peu partout dans le reste du pays, et les faisait ainsi bénéficier de sa prospérité… Aujourd’hui (dans l’économie du savoir), Google et Facebook sont utilisés par la plupart des habitants du pays, sans que ce développement leur profite directement. Apple, qui fabrique des objets, les fait produire ailleurs… San Francisco, comme New York, a plus besoin de relations avec Shenzen ou Londres qu’avec Tacoma dans l’Etat de Washington ou de Detroit dans le Michigan. Après s’être nourries de relations avec des petites villes de l’intérieur, elles prospèrent d’autant plus qu’elles sont mieux connectées à d’autres villes globales distribuées un peu partout sur la planète, affirme la sociologue Saskia Sassen… Les villes de moindre taille peuvent avoir un avenir si elles développent des projets propres et savent engager de nouveaux types de relations avec les métropoles… En particulier en confortant leur « contingence historique » faite de multiples petites histoires humaines, d’identité territoriale, de tissu social infiniment imbriqué. »
[12] Cette métropolisation se voulant salutaire pour l’emploi, l’innovation, la concurrence internationale et rassurante avec les promesses d’une gestion par big data… Mais les effets et coûts induits sont rarement mis en évidence : temps de trajet, coûts importants des infrastructures de mobilité, désertification des autres territoires de France, chèreté des logements, pollution…
[13] Cf Mobilité et travail, l’histoire d’un couple infernal : Faut-il inverser la relation : ce n’est pas au travail à aller vers l’entreprise, mais à cette dernière de s’installer là où sont les travailleurs, les compétences… Pour le moins, abandonner le domaine des certitudes.
[14] Les nouveaux mystères de la productivité : « Avant la crise, la productivité du travail progressait de près de 2 % l’an dans les pays avancés (1,8 % précisément, ). Depuis 2009, elle n’avance plus que de 1 % par an. Et ce ralentissement ne vient pas seulement de la crise. Il a commencé il y a près d’un demi-siècle… Or la productivité est le premier moteur de la croissance… Pour Robert Gordon ce ralentissement est inéluctable, car les nouvelles technologies du XXI° apportent moins de gains de productivité que celles du XIX°… Mais pour certains, les innovations majeures diffusent lentement leurs effets… tandis que d’autres expliquent le phénomène par des problèmes dans la mesure… par une absence de concurrence… une panne d’investissement… des inégalités croissantes entre entreprises laissant certaines à la traîne… le manque de compétences nécessaires pour exploiter les nouvelles technologies… »