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La plupart des auteurs de cet ouvrage collectif sont associés au prolifique CRISES (Centre de recherche sur les innovations sociales) qui regroupe une soixantaine de chercheurs appartenant à toutes les universités du Québec sauf McGill et l’UQTR. Engagé dans un nouveau programme de recherche, le CRISES recourt à une approche multidisciplinaire mettant en présence économistes, sociologues, géographes, etc.
Comme le signale P. A. Lapointe (p.169), par sa tradition d’interdisciplinarité, ses références théoriques, la diversité de ses modèles, et par ses préoccupations liées à la démocratisation du travail et de la vie économique, le CRISES se positionne avantageusement pour aborder les questions conjuguant rapport salarial et rapport territorial. Un chapitre sur la démocratie participative et les nouveaux territoires du politique, prend appui sur différentes enquêtes pour illustrer les transformations de la formulation de l’intérêt général tout en mettant en évidence les défis concrets que ces transformations posent aux pratiques de l’action publique et de la démocratie dans les cartes du politique qu’elles dessinent..
J. L. Klein offre un texte qui situe l’économie sociale et le territoire dans le contexte de la mondialisation. En recourant à une expression utilisée à plus soif par les souverainistes québécois , celui qui préside aux destinées du CRISES a recourt à un tableau pour présenter les conditions gagnantes des initiatives locales. Elles vont du leadership au territoire en passant par la gouvernance. Un autre intéressant tableau illustre l’effet structurant de ces mêmes initiatives dont le succès dépend de la conscience territoriale et de la mobilisation des ressources.
Comme cet ouvrage fait appel à des contributions faisant la preuve de la multidisciplinarité revendiquée, il se destine en conséquence à un lectorat très varié.
André Joyal, Université du Québec à Trois-Rivières