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Grataron d’Arêches, pogne de Romans, cardon, bouche rouge, tarte au quemeau, pormonier, boudin d’herbe, chapons et poulardes de Bresse…
Porteurs d’une étonnante diversité biologique et culturelle, les « produits de terroir » foisonnent aujourd’hui dans tous les secteurs agroalimentaires.
Depuis 1992, l’Europe réglemente la protection de leur nom. Ce dispositif, qui se répand comme une traînée de poudre, conjugue une origine géographique et des qualités particulières. Sur quels critères repose cette qualication ? Quel est le contenu de la relation à un lieu ?
Comment prendre en compte la tradition, l’histoire, les savoirs et les pratiques, la culture locale en un mot ?
De plus en plus, notre société tend à associer étroitement la valorisation de ces productions à leur dimension patrimoniale : un patrimoine vivant, synonyme de revitalisation et de trajectoire dynamique pour peu que les acteurs locaux en décident. Mais ces charcuteries, fromages, huiles, fruits ou légumes, dont l’existence est intimement liée à la consommation locale, sont aujourd’hui très convoités. Ils doivent se frotter aux normes d’hygiène, aux stratégies commerciales des grandes enseignes, à l’industrie agroalimentaire. Que reste-t-il alors de la dimension culturelle qui signe leur spécicité ?
Un voyage savoureux, de la région Rhône-Alpes au Trás-os-Montes, de la Catalogne à l’Emilie-Romagne, ponctué par l’évocation des modes de fabrication et des usages alimentaires…
Table des matières :
Des objets convoités
- I - Un monde complexe
- Quand le terrain parle
- De la diversité au sens des lieux
- II - Protéger sans appauvrir
- La France : un pays précurseur
- Prouver l’origine
- Du terroir révélé à l’indication géographique
- Consigner la culture technique locale
- Du bon usage des noms
- III - Mettre en valeur la spécificité culturelle
- La dynamique patrimoniale des productions locales
- Une forme de valorisation : la protection
- Les grandes enseignes sont sur le coup !
- Il y a consommateur et consommateur
- Place au goût : l’expérience étonnante de Slow Food
- Un élément fort du débat : normes d’hygiène, réglementation internationale et industrie agroalimentaire Entre le culturel et le marchand
Laurence Berard et Philippe Marchenay
Chercheurs du CNRS à l’Unité mixte de recherche Éco-anthropologie et ethnobiologie (CNRS, Muséum national d’histoire naturelle), Laurence BÉRARD et Philippe MARCHENAY dirigent le pôle « Ressources des terroirs-Cultures, usages, sociétés », implanté à Bourg-en-Bresse (Ain). Leurs travaux portent sur la dimension ethnologique des productions agricoles et alimentaires locales.
Y. Dallot-Befio
150 pages : ill. Bibliogr. pp 191-214. Index pp 217-225 ISBN 2-271-06211-X 25 euros Frais de port : 5 euros France et Union européenne. Autres pays : consulter l’éditeur.
Vous pouvez vous procurer l’ouvrage en librairie ou auprès de l’éditeur : CNRS Editions, 15 rue Malebranche, F-75005 Paris, tél. 01.53.10.27.00
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