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Un tout petit ouvrage comme on en trouve toute un gamme dans cette collection qui se veut on ne peut plus pédagogique.Voilà bien une dizaine d’années que l’on parle de ces fameux SPL dans la foulée de l’intérêt soulevé par les districts industriel italiens au milieu des années 80. D’entrée de jeu, on y trouve la définition suivante : Les SPL correspondent à une organisation productive particulièrement localisée sur un territoire correspondant à un bassin d’emploi. Cette organisation fonctionne comme un réseau d’interdépendances constitué d’unités productives ayant des activités similaires ou complémentaires qui se divisent le travail (p.5). Des schémas des textes soulignés en bleus dans la marge, de nombreux sous-titres agrémente la lecture sur un sujet qui permet d’en avoir une idée générale à savoir ses caractéristiques, sa typologie, ses facteurs d’émergence.
Une étude récente dirigée par la DATAR permet d’en localiser 98 sur l’ensemble de l’Hexagone, et 99 en incluant la Guadeloupe. Que c’est dommage que ni la Martinique ou St-Pierre et Miquelon n’en n’offrent pas même un tout petit, on aurait ainsi un beau chiffre rond. Mais demeurons sérieux car l’ouvrage se veut sérieux malgré les doutes que l’on peut avoir sur l’utilité de tant se référer aux SPL comme si les PMe avaient nécessairement le besoin de s’agglutiner pour tirer leurs épingle du jeu. Effets d’agglomération… veut bien croire, mais de nos jours beaucoup de PME se débrouillent très bien en plein bois ou …presque.
Bonneuil-Matours, février 2002.