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L’auteur a divisé son ouvrage en deux parties. La première présente un bref rappel de la façon dont la théorie économique a traité l’espace.
La deuxième se veut plus pratique, en étant une illustration de la première. Faut-il s’en étonner quand on connaît les travaux de l’auteur, elle traite des districts industriels italiens (D.I.) et des systèmes productifs locaux (SPL).
D’entrée de jeu, le lecteur est prévenu, la notion de territoire n’est pas simple et il verra très bien les différentes facettes de sa complexité. Disons-le immédiatement, pour bien saisir le contenu de ce modeste ouvrage, le territoire est ici considéré comme rien de moins qu’un acteur de sa propre évolution.
Un autre livre sur les districts industriels italiens pourra-t-on dire. En effet, le sujet a été abondamment traité ces quelque douze dernières années.
Par ailleurs, plusieurs ne manqueront pas de trouver intéressant également le questionnement sur le concept de territoire. Pourquoi un territoire donné offre-t-il des ressources spécifiques ?
Courlet écrit que le territoire émane d’une logique de l’action collective, qui s’incarne dans les institutions sociales qui produisent des normes. Il poursuit en précisant que c’est aussi une création collective, un champ d’action dans lequel les conflits, les négociations, les dispositifs formels et informels se développent.
Enfin, il estime que le territoire constitue le point de rencontre entre les acteurs du développement en étant le lieu où s’organisent, volontairement ou de manière spontannée, les formes de coopération entre les entreprises, les individus et les activités.
La deuxième partie intitulée : Le développement des territoires ou la résistance active à la globalisation de l’économie. Mis à part quelques éléments qui relèvent plus de l’anecdote, ou du menu détail, l’auteur ne parvient pas à apprendre des choses nouvelles au lecteur déjà bien nourri de lectures sur les D. I. italiens et les SPL.
On retrouve les sempiternels SPL français toujours donnés en exemples et se rapportant à des activités bien spécifiques : Cholet (chaussure), Annonay ( papier), Thiers (coutellerie) Franche-Comté (horlogerie) Lyon (soie), alouette !
Le chapitre 6 est celui qui étonne le plus. L’auteur s’en prend à la DATAR dont la
Comment peut-il écrire : ?malgré les efforts récents de l’INSEE, il faut reconnaître qu’en ce domaine l’information est peu disponible. Ayant lui-même contribué en 2001 à une publication de la DATAR sur les SPL, Courlet ne pouvait ignorer ces travaux qui permetront un an plus tard d’identifier à travers l’Hexagone pas moins que 98 SPL .
Écrit avec beaucoup de clarté, les étudiants et les agents de développement non initiés à ces questions sauront en tirer un profit indéniable.
Commentaires de Andre Joyal